Née au Sénégal, dans cette capitale du nom de Dakar. Une ville magnifique, je vous assure ! Si on la compare à Paris, N-Y, ou toutes ces villes de rêves, Dakar n'est pas de cette catégorie, elle reflète une pauvreté sans fin et une misère liée à son gouvernement de jem'enfoutisme. Enfin, on est pas là pour critiquer des choses qu'on ne comprend pas totalement soi-même ! Mes parents habitent toujours là-bas. En fait, on avait déménager à Jerrytown pour mes 5ans. Mon père était muté pas très loin et tout allait très bien. Mais mes parents ont voulut retourner au pays lorsque j'avais 13 ans, impossible pour moi d'abandonner mes deux comparses Dodo et Sid pour commencer, et d'abandonner tout le monde oui ! Du coup, je suis restée à l'internat et à mes 18 ans, je retournerais dans la maison familiale pour y vivre, à entendre celle de Jerrytown qu'ils avaient gardé pour moi. Bref, je m'étale là je crois, non ? Et puis l'internat est tellement cool que je n'y dors pas souvent, je vais souvent dormir chez Dodo, chez Sid, Jimmy, chez moi des fois (pour y faire des soirées) et puis au lycée, ils disent jamais rien. J'ai pas vraiment d'accroche question maison, ce qui me fait tenir tout le jours, c'est surtout de voir Sid et Dodo en pleine forme, à faire un tas de conneries nulles qui me font bien rire (et parfois moins). Oui oui, je m'étale une fois de plus, moi qui voulait juste vous faire une intro et vous dire que tout ce qui s'est passé avant mes 5 ans, c'était chouette, mais je suis tellement heureuse à Jerrytown que je crois que je ne pourrais plus en repartir ! Sauf pour les vacances, évidemment !

1999. Un très chaud mois de juin, je m'en souviens encore. La chaleur écrasante de l'Afrique faisait transpirer les touristes qui nous regardaient en ce demandant comment nous tenions. Habitude, la chaleur ne faisait plus rien, je redoutais bien plus le froid ! Il ne fait pas non plus froid, froid à Jerrytown mais il n'y fait pas chaud comme à Dakar alors j'ai eu du mal à m'adapter au début, et encore aujourd'hui, le froid de l'hiver me fait déprimer sévèrement. J'ai passé l'été à m'ennuyer dans cette nouvelle ville où ma seule amie restait ma licorne en peluche. Et c'est un matin d'Août que j'ai rencontré Dorryan. Un petit garçon tout mignon avec des cheveux en pétard. Riant déjà de sa dégaine, je me suis approchée et lui ais tendu la main. Je ne me rappelle plus très bien comment ça a finit mais à partir de ce jour-là, d'une certaine façon, on ne s'est plus jamais lâché la main. Après, c'est allé assez vite, on jouait tout les jours ensemble, nos parents papotaient et nous, on se courait après. Parfois, il acceptait en grommelant de jouer avec mes peluches mais en voyant que ça ne lui plaisait pas trop, cela ne durait que peu de temps et nous retournions jouer à des jeux mixtes ou de garçons. Oui, moi la petite princesse de mes parents, fillette jusqu'au bout des doigts de pieds, j'adorais jouer au jeux de garçons, on se roulait par terre, nous coulions dans la piscine... Mais je me rappelle que c'était toujours marrant et qu'il faisait toujours attention à ne pas me faire mal. Et puis je suis rentrée en CP et lui en CE1...

Dorryan, que j'appelais affectueusement Dodo et lui m'appelais Gaga, essayait en cette journée, de m'apprendre à viser avant de lancer une balle. Pas une mince affaire, je vous l'accorde. Pour ce qui est de mon surnom, je me rappelle lui avoir avoir dit que dans mon pays, il se prononçait "Rania" mais il avait haussé les épaules et m'avait dit que Gaga, ça m'allait bien, alors le surnom est resté. Il rigolait souvent parce que j'avais d'énormes lacunes en anglais à cette époque, et un accent de fou, dût à mes origines africaines. Et pour en revenir à cette journée d'octobre je crois, je venais de rattraper la balle que m'avait envoyée Dodo. J'étais super fière, c'était sûrement la seule que je ne m'étais pas prise en pleine face ou dont j'avais eu peur. Me sentant alors soudainement hyper forte, je relançais alors la balle de toutes mes forces, en direction du garçon. Mais la balle n'est pas allée vers le garçon à qui je voulais l'envoyer, pour mon plus grand malheur. Elle s'était écrasée sur la figure d'un autre garçon, que je n'avais jamais remarqué avant. Il était tout rigolo avec ses frisettes mais sur le coup, un peu moins, à cause de moi. Paniquée, je m'étais accourue vers lui en hurlant "OH MON DIEU PARDON PARDON LE MOUTON ! " Le voir pleurer, se tenir le nez me paniquait encore plus, qu'avais-je fais ? Je me retournais vers Dodo pour crier " DODO APPELLE LES URGENCES IL EST EN TRAIN DE MOURIR ! " Dodo avait l'air de connaître le mouton. Moi, je ne connaissais uniquement son surnom. Je me suis mise à pleurer moi aussi, comment avais-je pus faire pour lui faire mal. J'étais trop méchante, j'avais peur qu'il me hurle dessus ou qu'il me dise que j'étais un monstre. Du coup, j'ai commencé à parler avant lui, pour ne pas qu'il ne m'en veuille encore plus "Je suis trop trop trop trop trop désolé ! Je voulais lancer la balle à Dodo mais j'ai mal visé alors POUF ! Elle est tombée sur toi mais j'ai trop pas fais exprès je te le promets ! Sinon moi c'est Ghania, mais tu peux m'appeler Gaga. " Et puis, je lui ais fais un bisou, pour me faire pardonner, parce que c'est toujours ce que je fais pour me faire pardonner. Et puis pendant des jours encore, je me rappelle lui avoir apporter des gâteaux, des bonbons et avoir tout fait pour m'excuser. Et ensuite, on est devenus inséparables. J'étais vraiment chanceuse moi... Ami avec deux garçons extraordinaires, et adorables. Jamais je n'aurais à me plaindre je crois !

Assise devant le bureau du directeur de l'école, j'attend patiemment que mes parents en sortent. Voilà au moins une heure que j'attend, recroquevillée, les mains sur mes oreilles. Tout le monde a quitté l'enceinte de l'établissement depuis un moment déjà et mes parents avaient rendez-vous avec le directeur. Je cherche sans relâche la bêtise impardonnable que l'on pourrait me reprocher. Je n'ai pas non plus vraiment le moral car l'année prochaine, j'entrerais en CM2, alors que tout mes amis partiront en 6e. Je sais bien que là-bas, avoir une amie qui est encore en primaire, ça aide pas à se socialiser alors j'ai peur qu'ils m'oublient. En plus, Papa et Maman me le cache mais j'ai bien compris qu'ils veulent repartir en Afrique, la chaleur, l'ambiance, les couleurs, les Sénégalais, tout cela leur manque. J'ai bien compris, mais le problème, c'est que moi, ça me suffit de n'y aller que pour les vacances. Je suis fière d'être africaine, d'apprendre à Dodo et Sid comment danser le zouk ou le ventilateur. C'est marrant de les voir essayer. Moi je veux savoir aussi bien danser que maman ou que mes cousines alors je m'exerce, je fais des cours pour m'assouplir etc... "...nia. Ghania ? Tu m'entends ? " Hum ? Je me retourne, n'ayant pas entendu la voix de mon père qui me parle. Son sourire laisse entrevoir ses dents blanches. Il est beau mon papa, il est tout noir et ses cheveux sont tout frisés et tout courts. Je ne lui ressemble pas, mais maman dit que mon caractère vient de lui. Il est très grand, presque 2m. Il me soulève et m'emmène dans le bureau. Mon coeur s'entortille et j'attends comme une damnée la sentence. Le directeur me regarde. Il a une barbe immense, un peu comme le père Noël, d'ailleurs, ses cheveux sont bruns, tirant sur le gris. Il me fait un sourire lui aussi, ce qui me fait un peu moins peur puis il m'annonce " Ghania, sans que tu le saches, nous t'avons fais passé des tests et apprendre des choses que les autres apprennent en CM2. Tu n'as rien remarqué et tu as à présent le niveau pour sauter une classe et entrer au collège. Tes parents sont d'accord pour te faire sauter une classe. Ils voudraient t'annoncer autre chose mais ce n'est plus de mon ressort. Travaille-bien et profite de ton intelligence ! " J'ouvre grand les yeux puis je réalise -enfin je crois-. L'année prochaine, je serais toujours avec Sid et Dodo et puis les autres mecs de la bande ! Mon dieu mon dieu mon dieu ! Merci ! Je me foutais complètement de ce que mes parents pouvaient me dire, j'étais tellement heureuse !
Plus tard, en rentrant à la maison, main dans la main avec mes parents, ils ont voulus me parler de quelque chose et se sont embrouillés, parce qu'ils ne voulaient pas me gâcher ma joie. Papa s'est lancé et à dit ce que j'appréhendais depuis quelques temps " On va partir Kitty -c'est le surnom qu'il me donne-. On rentre à Dakar et on ira peut-être s'installer à Rufisque ou à La Somone. On ne sait pas encore mais mon travail me le demande et ta mère à trouver un travail à trouver un job de chorégraphe pour danseurs dans un hôtel-club de touristes." Les larmes se mettent à rouler. Mon bonheur est entaché. Je ne veux plus rien, plus manger ce repas que maman à préparer, plus retourner à l'école pour annoncer à Sid et Dodo que je m'en vais. Je ne peux pas m'y résoudre. Alors je me suis enfermer dans un silence. Durant trois semaines ou un mois, aucun son n'est sortit d'entre mes lèvres. Les garçons essayaient de me faire parler, de me faire rire, mais je n'en avais pas envie. Et les filles de l'écoles qui ne m'aimaient pas s'en donnaient à coeur-joie pour faire contre-poids dans la balance. Mes parents avaient eux-mêmes tout essayé, la colère, les menaces, la gentillesse, les cadeaux, les câlins, les petites attention, rien ne marchait. Et puis ils ont trouvé la solution qui leur brisait le coeur. L'internat.

Vu mon nom de famille, vous comprendrez que je suis toujours la première appelée lors de l'appel du début de l'année, quand on annonce les classes. Alors une fois mon prénom annoncé, j'attend patiemment qu'on appelle Dodo et Sid dans la même classe. Raté. J'ai le coeur qui se serre et je me lève pour rejoindre ma classe, me consolant en me disant que je suis dans la classe de Jimmy. Alors je m'accroche à lui, un peu effrayée par les autres, qui sont tous plus grand par l'âge et la taille. Je me suis beaucoup rapprochée de lui cette année-là. Je devais le gaver un peu au début mais au final, on s'aime bien, il est gentil avec moi. J'étais dans une chambre à l'internat, avec deux filles qui étaient amoureuses de Sid et Dodo et elles me haïssaient, me menaçant de me frapper, de brûler mes affaires si je ne les laissais pas tranquilles. Un peu trouillarde, j'ai suivis le conseil et me suis éloignée, me contentant à contre coeur d'une signe de main et d'un sourire, espérant qu'ils comprendraient. Mais j'ai bien compris qu'ils pensaient que je les snobais, ce qui me tuait.
Alors le week-end où on s'est retrouvé ensemble pour aller chez Jimmy qui organisait une soirée, je leur ais parlé de ces filles et tout s'est arrangé.En fait pour tout dire, Dodo était au courant du fait que je dormais souvent chez lui le week-end mais je n'osais pas le dire à Sid et j'avais fais promettre à Dorryan de ne rien lui dire. Mais maintenant que c'était sortit, j'étais contente. Et j'ai tout fais pour qu'on soit à nouveau très proches et skype y a aidé. Mes parents m'avaient offert un Mac pour que je puisse les,voir et eux me voir tout les soirs, alors du coup, je pouvais l'utiliser pour parler à Sid et Dodo aussi. Mais j'ai oublié un détail, je lui ais parlé de cette histoire uniquement lorsqu'on est passés en seconde. Je m'étais arrangée pour changer de chambre en 6e et demander une chambre seule puis j'étais passée outre les insultes, les méchancetés et tout ce qu'elles me faisaient subir pour passer du temps avec Sid et Dodo. Quand Dodo l'a sut, en 4e je crois, il voulait presque les frapper mais il ne la pas fait car je l'avais supplié à genoux en pleurant. Elles étaient amoureuses, un peu de compassion, non ? Pour Sid, c'était pas compliqué de trouver des excuses, même si j'étais une menteuse ratée, Sid croyait tout ce que je lui racontais, ce qui me rassurait. Donc cette fameuse soirée, en juin je crois, c'était la fin des cours et j'avais mis ma robe rose avec mes escarpins -dont j'étais fière- qui me donnait l'air de faire -presque- la même taille que Dodo. Alors, main dans la main, on est partit, fier de tout partager à nouveau, comme avant. Chez Jimmy, tout s'est enchaîné bien vite, et Dodo s'est drogué un peu trop sûrement car quand il est arrivé vers moi, il était pas frais. " GAGA ! " Je flippais à moitié, il s'étala dans mes bras et j'aurais fini par terre si le mur n'avait pas existé. Merde merde merde ! Passant son bras au-dessus de mon épaule, je le traînais lamentablement vers les toilettes. Je le laisse alors glisser sur le sol et se rouler par terre en riant avant de me montrer son pantalon. D'un coup, mes cheveux se dressèrent sur mon crâne. Il s'était pissé dessus et ça le rendait hilare. foutue drogue de merde va ! "Reste là et je reviens tout de suite Dodo ! " Je me retournais et courrait en direction du salon. La première personne que je vis fut Jimmy -malheur à moi-. Je lui tirais la manche et me lançais "Jimmy ! J'ai besoin de toi ! C'est affreux, Dodo est complètement défoncé et là, il est dans tes toilettes, il s'est fait pipi dessus et il est mort de rire et il lui faut un pantalon et..." Je me rend compte que Jimmy a éteint la musique et que les yeux de tout les invités sont tournés vers moi et je provoque alors l'hilarité générale. Et bien entendu, quelques rigolos se précipitent vers les toilettes pour voir l'état de Dorryan. Faites qu'il me pardonne, faites qu'il me pardonne...

8 juin 2011. Dans un an, mes amis, je pourrais vivre comme je l'entend, à la maison. Dans ma maison et plus à l'internat. Bien évidemment, Jenna -la femme de ménage- continuera à m'aider parce que Papa et Maman avaient acheté une maison immense. Bref, elle fera le ménage pour ne pas que je sois h24 entrain de récurer les toilettes. Au début, ça m'embêtait un peu mais Dodo a décrété que si je ne la laissais pas faire le ménage, ils m'enlèveraient tous de force pour que je ne le fasse pas. Alors j'ai promis de la laisser faire son travail. Cet été, Maman, Papa et Mariama -ma petite soeur troooop adorable qui a 2 ans- viennent passer du temps à la maison. Je sais qu'ils seront déçus du fait que je n'aurais pas eu mon BAC mais ils ne diront rien. Ils sont gentils et puis, j'avais une année d'avance alors ce n'est que justice d'une certaine vision. L'année prochaine, c'est promis je l'aurais. Oui, je n'ai pas encore passé les épreuves mais je le pressens et me prépare psychologiquement à redoubler... Je vais être triste, tout mes amis s'en vont faire leurs études. Jimmy, Olly, Maxxie... Dodo et Sid, il y a une chance qu'ils restent avec moi, même si j'espère terriblement qu'ils puissent faire leurs études.
Ehh, vous savez quoi !? Aujourd'hui, j'ai 17 ans ! Ouii, c'est trop bien, dans un an, je suis majeur ! Même si, je suis d'accord, ce sera toujours un an de moins que Sid et Dodo... Enfin, je suis habituée à être surnommée "Bébé", "bébé licorne" ou encore "Bébé Granalo". Maintenant, ça me fait surtout rire parce que tout le monde me regarde après en faisant des yeux de poissons. Au lycée, il n'y a plus aucune fille pour m'embêter parce que je suis proche de tout les "beaux-garçons" parce que ça ne m'atteint plus comme avant. J'ai dépassé tout ça. Comme tout les ans, à minuit, Dodo, Sid et Jewel sont sous ma fenêtre à minuit, venus pour me chercher et aller faire la fête pour mon anniversaire. Discrètement, je prend mes chaussures et sors par la fenêtre (du premier étage siteuplait) d'où Sid me rattrape au vol. C'est notre rituel. Ensuite, on se rend, tous les mains dans les mains, en direction du parc. Jew, son prénom lui allait comme un gant, c'était un petit bijou, une grande princesse. Petites, on se déguisait durant des heures pour ressembler aux princesses de disney. Là-bas, ils ont installé des bougies un peu partout et un gâteau au milieu. On est encore tout les quatre quand ils me désignent un petit paquet. C'est tellement adorable ! "Joyeux anniversaire petite Gaga ! " s'exclament-ils en coeur et moi, je chuchote un " Merci " maladroit. Je l'ouvre délicatement et y découvre un porte clé avec une clé de chez moi et surtout, trois petites breloques en argent. Une licorne rose, sûrement de Dorryan j'imagine, un mouton chocolat de Sid et un petit oiseau magnifique de Jewel. Les larmes aux yeux, je les prend dans mes bras et ne les lâche plus, tant dis qu'ils rient aux éclats. " Tu n'es pas obligée de retourner à l'internat Ghania ! " me chuchote Dodo. Et à ce moment-là, Jimmy, Olly et Maxxie sortent des buissons en hurlant et on fait une sorte de câlin collectif. Ce qui me fait encore plus pleurer, ce qui fait rire Jewel " Eh les mecs, vous avez fait pleurer une princesse, c'est moche ! " Je rigole et sèche mes larmes. On s'installe près du feu de camp qu'on allume nous-même avec les bougies et du bois. Je commence alors à découper doucement le gâteaux quand je sens Jimmy s'approcher et mettre sa main dans le gâteau avant de m'étaler l'énorme morceau qu'il a récupérer sur mon visage. Interdite durant quelques secondes, je finis pas comprendre et me venger sur Olly qui rigole en me montrant du doigt. Commence alors une bataille de gâteau, de soda et de bonbons. On finis la nuit en sous-vêtements dans la piscine municipale où ils avaient prévus, ayant installé une sono pour la musique. Je rigole et on me jette à l'eau. Depuis toujours, je suis un martyr -ou pas-. On me coule, on me jette à l'eau et on prétexte que c'est parce que je suis petite et que je ne dis rien -ou que ça sert à rien que je proteste parce que j'ai pas de muscle-. Mais on s'en fiche, on est bien, tous ensemble. J'aimerais que rien ne s'arrête de tourner, que tout continue ainsi, parce que ce serait moche de finir une si belle histoire sur un coup de tête, n'est-ce pas ?