JERRY GAULAY TRAYFOR
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 dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away.

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Jewel-Bird Wargrave
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→ MOOD. : Bizarre. Jerry, c'était quoi les pilules vertes que tu m'as refilé ?
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MessageSujet: dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away.   dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away. I_icon_minitimeMar 10 Avr - 13:01

dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away. Louis_tomlinson__gif_by_tutorialslove-d4s8tmd
Dorryan & Jewel


© CODAGE & MISE EN PAGE FAIT PAR MINNIE.
Lorsque je me souviens des bons moments passés ensemble, je me dis que rien ni personne ne pourra me les enlever. Me l'enlever, lui. Sid. Et toute sa famille. Quand je les ai connus, j'étais perdue et je manquais de repère. Ma tante venait de m'adopter, je n'étais qu'un bébé mais avoir grandi auprès d'enfants de mon âge et dans la même situation que moi, m'a énormément aidée. Je n'avais ni père ni mère mais j'avais gagné des frères et soeurs, et pas des moindres ! Et aujourd'hui, quand je repense à ce que l'on a vécu, je me dis que l'on ne peut pas détruire d'une simple présence les liens forts que nous avons construit brique après brique et qui, je l'espère, sont plus encore forts qu'ils n'en ont l'air.
J'étais dans leur cuisine, cet après midi là. J'avais dix-sept ans, il me semble. Maxxie et moi étions ensemble depuis moins de deux mois. Sid jouait de la batterie sur les casseroles, Olly se concentrait sur un jeu vidéo, affalé sur le canapé familial où il peinait à battre Dorryan. Leeloo était assise à mes côtés. « Puérils. » commenta t-elle en regardait la scène. Je lui mis un coup de coude dans les côtes. A l'unisson, la jeune fille et moi rigolions aux éclats alors que nos deux geeks en herbe s'étalaient par terre, à deux centimètres de l'écran. Ils mirent le jeu en pause. « Quoi ? » s'écrièrent t-ils. Nous nous tordions de rire. Je me sentais bien, ici. « Vous êtes ridicules, les gars ! » fit Sid. Les deux jeunes hommes prirent une moue faussement offensée qui déclencha un long fou rire de ma part. « Eh ! T'es censé être de mon côté ! » dit Dorryan. Celui ci se leva et prit la main de Sid. J'avais pris l'habitude de cacher mes sentiments devant les preuves d'amour des deux garçons. Mon meilleur ami embrassa la joue de son petit ami. Mon coeur se serra. Pouvait-on aimer deux personnes en même temps ? Mon regard fit la navette entre Maxxie et Sid. Les yeux noisettes du premier croisèrent les miens. Je baissais automatiquement les yeux, craignant de rougir. Je sentais qu'il s'interrogeait sur mes sentiments. Je lui avais juré qu'il pouvait avoir confiance en moi. Je n'étais pas du genre infidèle et il le savait très bien. Plus le temps passait, plus mon coeur ne savait pas qui choisir. Je comprenais peu à peu qu'un jour, je devrais malheureusement faire un choix. Je ne voulais pas me précipiter pour autant. J'espérais que ce moment n'arriverait pas bientôt et qu'il attendrait que je sois prête, sagement tapis dans un coin. Mais ce que je ne savais pas c'est que plus j'attendais, plus les deux bruns me filaient entre les doigts.

Ce matin ci, j'avais décidé de faire un tour à la fête foraine. J'y allais souvent. C'était un moyen de réfléchir seule en s'amusant et en oubliant. C'était un endroit plein de souvenirs, où j'aimais faire le point. J'avais mis ma langue dans la bouche de Maxxie la première fois ici, j'y avais dégueulé comme une boulimique aussi, à cause des Montagnes de Jerrytown, mais malgré tout, Jerrytown Funfair ne perdait rien en son charme. Avec sa grande roue qui tournait au son de la musique qui s'échappait des amplis, avec la queue pour le Train Fantôme Chocolattor qui ne faisait que se prolonger jusqu'à l'autre bout du parc comme d'habitude le samedi, et les animaux du cirque permanent qui dégageaient une horrible odeur de paille mouillée et de pâté pour chien. Je fermais les yeux et je pénétrais dans un monde enfantin, innocent, de jeux et de fun où rien ne pouvait m'arriver ni me toucher. Je montais dans la première attraction qui me tomba sous la main. En ressortant, je compris que le lieu où je me trouvais était l'endroit parfait. Je m'achetais une pomme d'amour avant de m'assoir sur le banc le plus proche. Pourquoi les choses étaient-elles si difficiles ? Je sentais que Sid était de plus en plus étrange avec moi. Qu'avais-je fait ? Je l'ignorais. Mais il était possible que le problème ne vienne pas de moi. Peut-être s'était-il disputé avec Dorryan.. Ou alors, il s'agissait de cette fille. Luna, il me semble. Il a dû me parler d'elle une ou deux fois. Elle le perturbe. Je ne savais pas comment réagir. Soudain, je me levais et partis en direction de la grande roue. Elle avait toujours eu un effet apaisant sur moi. S'il y avait un endroit pour trouver une solution, c'était bel et bien sur ses sièges. Je montais dans l'une des cabines pour trois personnes, après avoir fait la queue pendant plus d'un quart d'heure. Je ne fis pas attention aux autres, je voulais rentrer dans ma bulle, dans un monde parallèle. La musique battait son plein. Celle ci m'avait toujours aidée à me concentrer. Arrivée en haut, je me rendis compte que nous ne bougions plus. « En raison d'un problème technique, la roue est arrêtée le temps que nous la réparions. Veuillez garder votre calme, nous faisons au plus vite. » L'annonce se finit ainsi. Je passais une main dans mes cheveux. « Super... » fis-je, dans ma barbe. Je jetai un coup d'œil à mes voisins de cabine. Je fus étonnée de voir que je connaissais parfaitement la personne à ma gauche. « Do... Dorryan ?! » bafouillais-je. J'écarquillais les yeux, ma bouche formant un O parfait. « Qu'est ce... que tu fais là ? » lâchais-je, mécontente d'avoir été sortie de ma solitude absolue. Je scrutais les traits du petit ami de Sid. Il avait l'air aussi surpris que moi de me voir ici. Il faut dire que nous ne nous apprécions pas réellement.

Spoiler:
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V. Dorryan Maxwell
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MessageSujet: Re: dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away.   dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away. I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 21:32





; tu seras môôôôdite, salopiaute ! ♥



Le parc de l'herbe à chat. Ce parc il gérait de la fougère, quand même. J'étais assis sur un banc avec un bouquin, comme je l'avais fait il y a maintenant... Ouah, genre 13 ans, quand j'avais rencontré Gaga quoi ! Ca commençait à dater, mais depuis ce jour je m'asseyais toujours sur le même banc. On avait tous gravé un mot dessus un jour, chacun notre tour, et souvent, je revenais voir les conneries qu'on avait pu dire. "ici naquit l'amitié de deux licornes ♥", "tu as une face de bite" (c'était signé jimmy, ça) ou "sidodo forever". Y'avait d'autres trucs un peu moins censés, comme "qui a éteint la lumière ?" ou "les poulpes vaincront", et certains pires comme "JE SUIS UN ARBRE FRUITIER", ou encore "chabadibouda susuuu" (signé jewel, qui aimait bien freestyler les mélodies de chansons). Ouais, j'avais une bande d'amis du tonnerre de Dieu qui tuait tout. Ca faisait déjà dix bonnes minutes que j'avais fini mon bouquin, et que j'observais toutes les inscriptions, je les connaissais par coeur, chaque lettre, chaque écriture, chaque moment où on avait gravé ou écrit ça dans le bois. Quand je serai mort, je voudrais qu'il y ait une plaque à mon nom sur ce banc. "à la mémoire de Dodo la licorne à paillettes dorées" owiiii, ça ferait super bien. Une belle plaque en bronze ! Je me suis allongé sur le banc, regardant le ciel. C'était une belle journée. On était au printemps, il faisait ni trop chaud, ni trop froid, et j'étais sorti sans manteau pour la première fois depuis longtemps. Je savais pas trop quoi faire, par contre. Sid était on ne sait où, il m'a dit qu'il avait un truc à faire avec Leeloo. Les autres étaient en cours. Je m'ennuyais ferme. En fait, dès que je passais plus de trente secondes à rien faire, je m'ennuyais, c'était comme ça. Donc, je me suis relevé. Oh, Mannie ! La petite soeur de Sid était pas très loin, avec deux autres filles. Mannie, elle était bizarre. Genre, cassante et sarcastique, tout le contraire de sa famille, en fait. Mais je l'aimais bien. J'aurais bien aimé avoir une petite soeur comme elle. Mais mes parents sont morts avant de m'en faire une... Ca y'est, j'allais bader. J'allais appeler Sid, tiens. Sa voix, rien de tel pour m'empêcher de ruminer des idées noires. Sur moi, ça avait un effet encore meilleur que la Morphine, eh ouais.

Une sonnerie, deux sonn.. Il décrocha, owi ! « -Oui Allo ? - C'est ton homme ! - Dodo ! Comment tu vas amour de ma vie ? - Très bien et toi amourdemavie ? - Très bien amourdemavie ! oui, on était niais et pathétiques, mais on assumait. Non en fait les surnoms c'était plus pour déconner qu'autre chose. Non que je pensais pas qu'il était pas l'amour de ma vie. Au contraire de chez contraire. Mais voilà quoi. - Tu fais quoi ? dis-je en m'affalant bien comme il fallait contre le dossier du banc, comme un gros patapouf. Ranabattre, personne faisait attention à moi. - Je viens d'acheter to/ » pause. Ah euh mon quoi ? Non voilà t'y pas qu'il faisait des mystères. Je voyais vraiment pas pourquoAAAAAH ok j'avais saisi. Enfin peut être. « - Des fraises pour Mannie. - Des fraises pour Mannie ? - Oui, des fraises pour Mannie. - Ok, des fraises pour Mannie. - Elle adore les fraises Mannie. - Oui et Mannie elle adore jouer avec ses copines dans le parc. Parce que elle était quand même en face de moi la Mannie. Puis Mannie elle était pas du genre à aimer les fraises, plutôt à boire un verre de sang de porc cul sec chaque matin au petit dej. - Aussi. - Je dis ça parce qu'elle est juste en face de moi. - Ah euh... - Je dis ça je dis rien ! - Alors ne dis rien ! Ok rien du tout ! - Aha, bon je te laisse à ton occupation, on se voit ce soir mon amour ? - Eurfgfhid... Ah oui oui oui ! » et j'ai raccroché. Il avait l'air très très occupé avec ses fraises ou j'savais pas quoi. Pff, pas moyen de le voir avant ce soir. Ça allait être long, je le sentais. Les minutes défilaient, Mannie et ses copines ont fini par se lever, mais je ne les avaient pas remarquées, j'avais décidé de relire mon bouquin, même si ça faisait déjà la quatorzième fois. Ben oui je passais pas mon temps à fixer un groupe de préados occupées à discuter de j'savais pas quoi. « SALUT TROUDUC ! » me hurla Mannie qui avait couru vers moi et avait fait voltiger mon livre d'un grand geste du bras. Toujours très en finesse la Mannie. « AAAAAAAAAAaah, c'est toi. Salut ! » après un léger -très léger- sursaut et un léger -très léger- hurlement de la mort, je levais enfin les yeux vers Manie qui me souriait de toutes ses dents. « T'es pas avec choucroutator ? » alias son frère aux cheveux plus que légendaires. Retenant un soupir, je haussai les épaules. « Nop, il est parti t'acheter des fraises à c'qui paraît. » « Des fraises ? » « Des fraises. » « J'aime pas les fraises. » « MAAAANNIIIIE GROUILLE TON BOULE DE GROSSE ! » hurlèrent ses deux amies à l'unisson, quelques mètres plus loin. La première, une blonde avec une longue tresse sur la côté, hurla, sans gène. « C'EST QUI LE BG AVEC QUI TU PARLES ? TU ME LE PRÉSENTES ? » Mannie répondit avec la même puissance vocale. « CHERCHE PAS IL EST PÉDÉ COMME UN PHOQUE, IL SORT AVEC MON REUF ! » ça, c'était du Mannie tout craché. Les deux potes de ma petite soeur par alliance éclatèrent de rire, et Mannie m'adressa un clin d'oeil avant de partir à grands pas. Elle était chelou, elle, quand même. Trois petites mémés me regardaient avec un oeil furibond sur le banc d'à côté. Leurs chihuahuas, tous vêtus d'un noeud assorti, s'étaient terrés sous le banc par peur des hurlements de Mannie. « Héhéhéeuuh. » ai-je fait à leur intention. Autant vous dire que je me suis pas fait prier pour dégager le plus vite possible de mon banc et partir ailleurs.

Restait à savoir où aller. Chez moi ? Ma grand mère avait invité des amies à jouer au bridge, hors de question. C'était pas que j'aimais pas me faire pincer les joues par des vieilles mais... En fait, si, c'était ça. Faire les magasins ? j'avais pas une thune sur moi, j'étais fauché comme les blés. Au lycée ? Et puis quoi encore, j'étais pas fou à ce point ? A la bibliothèque ? Han, la flemme, c'était trop loin pour mes petits pieds. Alors que je marchais dans la rue, j'évitai de justesse une grosse dame avec un goéland empaillé sur la tête. Sérieux, un goéland empaillé ! Je vivais bel et bien dans une ville de barjos. Mais j'aimais ça ! Avant même que j'ai pu m'en rendre compte, j'étais arrivé à mon endroit préféré sur terre (à part dans les bras de Sid -haaan je gère). LA FETE FORAINE DE JERRYTOWN OWI et pourquoi je hurle dans ma tête moi, ça rime à rien. Même tout seule comme Dodo le clodo, on pouvait s'amuser à Jerrytown's funfair. Je susi allé au stand de barbapapa, ou Katie m'en a passé une gratuite. Katie c'était la vendeuse depuis, genre 20 ans au moins, elle me connaissait depuis ma naissance et elle hésitait jamais à me passer des barbapapas pour rien. Je l'adorais, même si elle était édentée et que son filet à cheveux la rendait vraiment moche. BREUUUF. J'avais pas envie de manège à sensations fortes today. Y'avait beaucoup trop de queue (n'y voyez pas une quelconque allusion PETITS PERVERS) pour moi. Aloors, les chevaux, nan, le toboggan, nan, le cirque, nan. LA GRANDE ROUE VIII ! Du haut de ce truc, on voyait toute la ville. Ca relaxait. Puis ça passait le temps. Pile ce dont j'avais besoin. J'ai donc grugé tout le monde dans la file, ranafoutre. Ouais j'étais un fifou moi, j'avais pas envie d'attendre ! Tout le monde a protesté, a grogné, mais au final on m'a laissé passer, héhé. Omondieu mes rimes déchirent, je m'aime. Euh sinon, ouais j'suis entré dans la grande roue, sans faire gaffe à mes voisins, j'avais mes écouteurs avec Arcade Fire à fond et j'faisais gaffe à rien. A part au fait que Sid faisait j'savais pas quoi, et ça m'énervait, son histoire de fraises là. Roh, ça devait pas être grand chose, je devais pas stresser. Au fur et à mesure que la cabine montait, ma pression redescendait. Cette grande roue était magique. On montait, on montait, on allait arriver tout en haut, j'étais comme un gosse le matin de noël qui va recevoir un VTT et là, pouf, plus rien. On bougeait plus d'un pouce. Bizarre. Enlevant u de mes écouteurs, j'eu juste le temps d'entendre « ... calme, nous faisons au plus vite. » « Super... » entendis-je alors que je regardais par la vitre de la cabine. Tiens j'étais pas le seul à être frustré. Mais, attendez deux secondes, je connaissais cette voix ! « Do... Dorryan ?! » Mais oui, c'était bien Jewel. Comment j'avais fait pour pas la reconnaître plus tôt ? J'étais vraiment un bigleux biglouche. Elle avait l'air genre choquée. Comme moi, sûrement. « Qu'est ce... que tu fais là ? » je haussai les épaules, et déclarai mine de rien. « Ben, je joue au paintball avec la reine d'Angleterre voyons. » Jewel éclata de rire en même temps que moi. Nous n'avions jamais été plus proches que ça. je savais que c'était ma faute. Elle avait toujours été proche de Sid et Maxxie, et j'étais un peu jaloux. Mais maintenant qu'elle sortait avec Maxxie et moi avec Sid, nous aurions du tisser un lien plus fort, pourtant non. J'avais l'impression qu'elle m'aimait pas trop, je savais pas pourquoi. Mais bon, faire partie de la même bande faisait quand même que je n'avais rien contre elle, je la trouvais d'ailleurs plutôt marrante. « On dirait qu'on est pas sortis de l'auberge. » soupira Jewel. Je tordis la bouche en une mimique d'approbation. Si ça se trouve on allait rester bloqués là des siècles et on allait mourir par manque d'oxygène, je reverrais plus jamais Sid, haaaaan naaan fallait qu'on sorte ! Euh, stop, du calme Dodo, on respire, une deux, une deux. Mais d'ailleurs, c'était une cabine pour trois, et la troisième personne à côté de nous n'avait toujours pas décroché un mot. Jewel était entre nous deux, si bien que je ne pouvais pas la voir, alors je me suis un peu penché en avant, espérant que ça soit pas une mamie folle ou un vieux beauf parano bouffeur d'enfants. Ah non, c'était juste Dana. DANA ? Oh non pas elle pitié monde cruel ! Ca c'était le karma pour être passé devant les autres dans la file d'attente, j'en étais sûr ! Je me suis retenu au dernier moment de me cogner la tête contre la vitre. Mais what the fuck... La fille faisait Dana sans faire Dana. Elle avait fermé les yeux et avait ses écouteurs, ce qui expliquait sûrement le fait qu'elle n'ai pas parlé depuis le début. Elle avait l'air trop sage pour être Dana, et pourtant elle lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.. Alors soit elle avait l'air superinnocente quand elle dormait, soit j'étais dans un monde parallèle chelou. Je me suis arrangé pour glisser discrètement à l'oreille de Jewel : « Euh, me sors pas que c'est Dana à côté de toi, ou j'me suicide à coup de cure dents. » Ouais, j'avais sûrement ça au fond de mon vieux sac à dos, et je n'allais pas hésiter à m'en servir !





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MessageSujet: Re: dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away.   dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away. I_icon_minitimeVen 13 Avr - 13:43

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Assise dans la cabine, j'essayais de faire le point. Où en étais-je ? J'aimais Maxxie. Maxxie m'aimait. J'aimais Sid. Sid ne m'aimait pas. Il aimait Dorryan. Et Dorryan l'aimait. Et j'étais persuadée que ''Luna'' avait aussi quelque chose à voir là dedans. Luna était la jumelle de Dana, m'avait dit mon meilleur ami. Elles se ressemblaient physiquement comme deux gouttes d'eau, mais pourtant il paraît qu'elles n'étaient pas les mêmes du tout côté caractère. Si j'étais amie avec Dana, je ne pourrais donc pas l'être avec Luna. Tant mieux. La musique changea. Je reconnus aux premières notes The Only Exception de Paramore. Comme si ça ne suffisait pas, il fallait aussi en rajouter une couche ! Le pire, c'est que c'était la seule chanson qui me faisait pleurer à chaudes larmes. Je me retins comme je le pus, faisant le vide dans mes pensées, mais au bout premier refrain, la première larme coula. Elle s'écrasait contre ma joue, roulant jusqu'à s'abandonner sur mon sac en toile. J'avais le même depuis des années. Dessus, était gravé nos prénoms. Gaga, Sid, Maxxie, Olly, Jimmie, Dodo, et Jew. Avec différentes écritures et différentes couleurs. Nous devions avoir quatorze ans à peine à cette époque et les choses paraissaient moins compliquées. Je n'aimais ni Sid, ni Maxxie. Gaga et moi nous amusions toujours aux mêmes choses. Je venais de rompre avec Kieran, à ce moment là et j'étais totalement dévastée. Je l'oubliais en craquant littéralement sur un mec du collège. Josh, ou un truc comme ça. La musique s'arrêta brusquement, me faisant sortir de la genre de transe dans laquelle je m'étais tapie. « Super... » fis-je, après le message d'excuse du staff de Jerrytown Funfair. Je me tournais, examinant mon voisin de gauche. Ses traits m'étaient familiers... Mais... « Do... Dorryan ?! » Nous priment un air choqués tout les deux. Effectivement, le sort s'acharnait contre moi. Heureusement que j'avais mis du mascara waterproof ce matin. Je m'essuyais les yeux de ma manche. « Qu'est ce... que tu fais là ? » Il haussa les épaules. « Ben, je joue au paintball avec la reine d'Angleterre voyons. » J'éclatais de rire. Ce n'est qu'à ce moment que je me demandais alors pourquoi je n'avais jamais été plus proche que cela de Dorryan. Si j'étais une bonne amie des autres, il était le seul avec qui je passais le moins de temps. C'était aussi peut être parce que c'était le seul avec qui j'avais passé le moins de temps, seul à seule. De ce fait, nous n'avions pas pu partir sur nos délires, apprendre à nous connaître... Pourtant, il était le petit ami de mon meilleur ami. Bon, aussi, je ne voulais pas me l'avouer mais j'étais un peu jalouse, quand même, de Dodo. Mais j'avais appris à cacher mes sentiments et ça ne devait pas être ça qui devait m'arrêter. Bref. La raison de sa présence n'était pas vraie, s'il était là c'était certainement pour autre chose qu'il me cachait mais je ne préférais pas le questionner plus que ça. « Moi, je cherchais mon lama tricolore et ma grue à la framboise. Je me suis dit que de la grande roue on devait bien voir toute la ville. » Je marquais une pause, rigolant doucement. « Et puis, tu sais à quel point je ne suis pas forte pour monter aux arbres ! » Néanmoins, je devais bien l'admettre, j'avais grandi avec le jeune homme. Il avait été là dans toutes les étapes de ma vie. Exactement comme Sid, Gaga ou encore Maxxie. Je me rappelais la fois où j'étais montée sur le grand chêne du parc de l'herbe à chat et que je m'étais cassée une jambe quand la branche avait craqué. A l'hôpital, je me souvins qu'il était là. Il avait surement été traîné par l'un de mes amis, mais il était là. Il avait même signé mon plâtre. Dans le reflet de mon portable, je me vis, les yeux rougis par les larmes. Merde. Je détournais le regard. Je me penchais vers la fenêtre, du côté de Dodo. Aucune des autres cabines ne bougeaient d'un poil. « On dirait qu'on est pas sortis de l'auberge. » dis-je alors. Le brun tordit sa bouche très bizarrement, approuvant mon avis. Je trouvais sa genre de mimique amusante, surtout quand on sait qu'il en fait tout le temps, sans même s'en apercevoir. Enfin, bref. On va pas non plus s'attarder sur le visage de Dodo, je n'avais pas envie de tomber aussi amoureuse de lui. Qfkjohgfjpq ! J'ai envie de me taper, des fois. Tais-toi, Jew', ça vaudra mieux. « Eh... Tu trouves pas Sid bizarre ces temps-ci ? » pause et regard dans le vide. « Il m'a parlé d'une Luna mais... J'sais pas... » Sérieux, Jew, TAIS TOI ! Je jetai un dernier coup d'oeil à la petite tente du vieux qui tenait la grande roue. Je n'étais pas du genre à stresser pour rien. Même si Jerrytown Funfair était du genre instable. Ah, bah voilà. J'ai peur, maintenant. Au secouuurs. Respiiire, fais le chien ! Je faisais comme Sid me l'avait appris. Je soupirais. Je m'exaspérais moi même. Mon regard fit la navette entre la jeune fille à mes côtés et Dorryan. Celui-ci avait l'air hébété. Euh... Oui ? C'est quoi le délire, là ? Mon portable affichait un nouveau message. Je l'ouvris. Il s'agissait d'un « Tu fais quoi ? » de la part de Dana, une de mes amies que j'avais rencontré grâce à Sid. Même si ses relations laissaient à désirer, j'étais très proche d'elle et je l'appréciais beaucoup. Soudain, mon cerveau fit tilt encore une fois. Da... Dana ?! Qu'est ce que je pouvais être bête. Je fixais ma voisine de droite. Ses écouteurs dans les oreilles, yeux fermés, elle avait l'air d'être sereine. La jeune fille n'avait pas l'air d'avoir capté ce qu'il se passait. D-A-N-A ???? Non. Ça ne pouvait pas être elle. Sans même que j'ai ordonné quoi que ce soit, mes yeux se posèrent sur mon portable. A moins que Dana est une application faite pour envoyer des SMS par la pensée, ça ne pouvait pas être elle. Aaaaaah, Sid ! J'avais envie de dire que tout ça est de ta faute. Mais bon, quel genre de meilleure amie serais-je si je n'écoutais pas toutes tes histoires de coeur avec Gaga, Dodo, Lu... OH-MON-DIEU ! Discrètement, Dodo me glissa à l'oreille « Euh, me sors pas que c'est Dana à côté de toi, ou j'me suicide à coup de cure dents. » Je voulais lui dire qu'il était un peu bête, que ça servait à rien de chuchoter mais bon je me retins parce que j'avais vraiment envie d'arranger les choses et que ça allait le vexer. Mieux valait tourner sept fois ma langue dans ma bouche, même si elle avait envie d'être autre part que dans la mienne. « Mais Dana elle est sympa... Quand on la connait mieux ! » Je soupirais. Ça ne me dérangeait pas que mes... ''amis'' n'aiment pas les mêmes personnes que moi. J'avais mes goûts, ils avaient les leurs. « Oh, et te suicide pas ! Tu nous manquerais trop ! » Je baissais les yeux. Voilà comment se rapprocher gentiment de Dodo. Ça méritait un diplôme ou un truc comme ça, parce que franchement, faire des compliments à des gens auxquels tu ne trouves rien d'envieux, c'est très très compliqué ! Enfin bon. « Eh... Tu sais, Sid m'avait dit que Dana avait une jumelle... Tu crois que... ? » Je pivotais vers elle. La jeune fille n'avait franchement pas l'air d'avoir remarqué notre présence. « Euh... Wouhou ? » Je secouais les mains devant elle. Voyant que ça ne marchait pas, je tendis un doigt indécis vers elle et tapotais alors son épaule. Elle retira ses écouteurs. « Euh... Salut ! » Gênée, je me tournais vers Dodo, pas discrète du tout. « Putain, Dodo, dis quelque chose ! » Je souriais à la brune, bêtement. J'avais l'air d'une gogole, comme d'hab.
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MessageSujet: Re: dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away.   dorryan & jewel. Days like this, I want to drive away. I_icon_minitimeVen 13 Avr - 18:48



L'univers est immense, sa totalité ne pourra être exploité et ce, à tout jamais. On connaît simplement plusieurs planètes et différents mondes parallèles. Moi par exemple, je vis dans un monde de fou où je porte la même gueule que Dana Andros, ma chère jumelle que j'adore tant, c'est ce qu'on appelle: l'ironie. Par ailleurs, il se trouve qu'aujourd'hui celle-ci était à la maison, affalée sur le canapé à rire comme le diable devant des séries dont elle insulte la moindre chose. Je ne sais vraiment pas comment nous pouvons partager le même sang, la même tête et autres mais au fond, je suis sure qu'elle joue un rôle bien défini, je la connais mieux que tu connais ta poche mon vieux! Parole d'Andros! Enfin bref, ne vous étonnez pas j'ai un penchant pour m'emballer dans mon élan. Où en étais-je donc? Aujourd'hui est un jour d'exception, aujourd'hui est le précédent de demain! Ouais ok, dans le genre "blague de bite à bite", je suis dans le top 5 j'avoue tout!
Pour en revenir à aujourd'hui, le programme était simple: être loin de tous, seule avec moi-même et éviter le reste du monde. Aller au parc et m'y poser avec les quelques pigeons, cailloux et brins d'herbes pour compagnie c'est un truc mais, non, pas encore! Surtout par ce temps. Non non non et non, je préfère de loin m'évader à Jerrytown funfair, à ce qu'il parrait c'est cool et y a pas trop de monde donc je ne risque pas de me faire plus d'ennemis que j'en ai quoi! Ouais je sais, j'ai l'air con à partir à la foire toute seule mais toi, t'as pas l'air légèrement (voir beaucoup) trop con à entrer dans mes pensées? Alors fermes ta bouche là! Nan mais c'est vrai quoi! Répètes?! J'ai pas de S-O-E-U-R! C'est clair?! Grr, je ne ressemble à aucune autre je suis Luna Molly Andros et Dana c'est Dana alors chut! Mais chut! CHUUUT! Rien ne pressait en ce jour mais rien que de croiser sa tête à chaque fois que j'avais à passer le salon, j'avais qu'une envie c'était de la tuer! Depuis le temps qu'elle a fouttu la merdouille dans ma fichue vie, je ne rêvais que de cette vengeance bouillonante et somnolante qui veillait en moi.

« SURTOUT REVIENS JAMAIS! » que s'écriait la grognasse de la famille tant dis que je quittais les lieux sans lui prêter attention. C'est presque attrayant me direz-vous mais pour moi, c'est tellement habituel de l'entendre brailler en mon nom que je passe outre ses coups de gueule. Comment expliquer qu'elle ait la même gueule que moi mais que du jour au lendemain elle ait pêté les plombs et s'est transformé en cette chose inexplicablement mauvaise?? J'en sais absolument rien et pourtant, je suis sans doute la plus ammenée au savoir de sa petite personne, non pas pour mon plus grand bonheur ces temps derniers. Tout à propos, je dois dire que ma vie eest tout ce qu'il y a de plus démoralisant ces temps derniers justement. Entre le fait que tout le monde sache mon petit secret, ma soeur qui m'agresse juste tous les jours et qui passe son temps à m'enfoncer... Bref rien ne va plus et j'aurais jamais cru qu'un jour il puisse y avoir tant de rage entre elle et moi. Le seul rayon de soleil dans ma vie c'est celui qu'on aperçoit dans le ciel, enfin quand il fait beau du moins. Puis comme un ennui n'arrive jamais seul, en ce moment c'est l'enchaînement! Dana qui me fait la guerre, papa qui se fait rare et qui ne me soutient pas vraiment trop omnibulé par son travail, ... Au final, je me demande ce que c'est une "vie sociale". En ce moment-même, marchant dans les allées de la fête forraine de la ville, je regardais l'envirronement et décortiquais la moindre chose: les petits enfants avaient l'air heureux d'être avec leurs parents aussi bien dans les petites auto que sur les chevaux de bois, les jeunes comme les vieux couples semblaient faire renaître une flamme dans leur couple, les grands-mère discutaillaient fièrement de leurs petits et le must du must c'est que bien des mères étaient seule avec leurs enfants à partager une glace dont j'avoue avoir le goût de la jalousie...
Quand on était petites avec Dana, on devait tout partager ou parfois papa nous donnait à égalité une glace chacune pour éviter les crises et justement, on a jamais eu de jalousie l'une de l'autre c'était un peu le pays des bisounours en ce temps. Personne ne nous aurait séparer, encore moins une glace! Puis les choses ont changés... Je me dis que finalement c'est peut-être bien de ma faute puisque sans cet incident dans les toilettes de notre ancien lycée, elle serait resté la reine du lycée et moi, personne ne m'aurait tourner le dos puis peut-être qu'aujourd'huui on ne serait pas ici et elle, Dana, ne m'aurait pas tourné le dos... C'était un amour tellement fort entre nous, je ne comprend pas et je ne peux même pas vous expliquer à quel point j'en souffre! Parfois dans la vie il y a les ratés et les rateaux, moi par exemple j'ai fais un raté et j'ai pris double rateaux: Zane et Dana. Oui Zane c'est l'autre imbécile qui a chamboulé ma petite vie tranquille vois-tu? Du coup, quand je vois cette fête forraine tout en mouvements je me sens tout aussi jalouse que nostalgique. Je me revois avec Dana dans chacun des manèges présent, je sais que ça peut vous parraître dingue mais on a tous grandi avec une fête forraine et moi j'ai grandi avec elle dans cette envirronement, c'est pourquoi je suis aussi mal en revoyant tout cela. Enfin, alors que j'allais quitter les lieux, l'appel de la grande roue ne m'a pas laissé indifférente. Etrange sensation de se dire que je me devais d'y aller mais c'était pour moi l'occasion de découvrir Jerrytown dans toute sa splendeur. J'ai toujours rêvé qu'un jour, je serais au sommet de la planète terre et que je verrais tout le monde, c'est un peu la sensation que me proccure la grande roue, ça me l'a toujours fait! Me voilà donc dans cette grande roue, écouteurs sur les oreilles et l'esprit s'évade. Je suis descendu de la grande roue et je ne sais pas pourquoi, je m'y plaisais tellement bien que j'en ai repris pour deux autres tours! Parfois je me dis que je suis plus arrangé que Dana et que mon ciboulot disfonctionne totalement! Enfin, c'était tellement cool d'être dans la grande roue, il n'y avait PER-SONNE! J'ai eu vite fait de remonter dans la grande roue du vieillard qui m'a regardé d'un drôle de regard puis installé confortablement, je me suis callé contre la parroie de la cabine. J'avais même pas remarqué que des gens étaient arrivés entre temps, j'étais tellement dans la lune que même si la cabine s'envolait, j'y verrais rien. Puis ça me dérangerait carrément pas qu'elle s'envole d'ailleurs! Enfin bref. Je me disais donc que tout allait mal, que Dana avait raison de m'en vouloir, que la vie c'était de la merde jusqu'à ce qu'une inconnue m'ait fait sursauté! Etant toutefois polie j'ai enlevé les écouteurs du fin fond de mes tympans et je m'aperçevais que nous étions arrêtés.... Bah, ça se peut qu'on s'envole alors? « Euh... Salut ! » qu'elle me disait. A première vue, elle avait pas l'air de mordre et pas l'air d'être au courant de ma mésaventure, oh bah vii beh tant mieux! C'est donc d'un calme exemplaire et d'un air très enjouée (ironie) que je la saluais à mon tour tout en rangeant ipod et écouteurs dans ma poche. Ouais, j'ai même pas pris de sac, je me prend vraiment pas la tête quand le son de la déprime virevolte. « Salut... », Maman toi qui veilles sur moi, par pitié, protèges-moi et dis-moi que ce n'est pas une nouvelle ennemie! Avec elle il y avait un gars et je prendrais même pas la peine de le saluer ou de lui dire quoi que ce soit, depuis longtemps j'évite le contact avec les gens. Non, j'ai préfèrais regardé de mon côté ce qu'il se passait et on dirait qu'on était coincé, c'était mon présent soucis du moment et pas ces deux inconnus que je verrais peut-être qu'une fois dans ma vie!

En tous cas, si la jeune fille n'avait pas l'air de mordre, elle n'avait pas l'air très polie puisque le mot putain lui est sorti de la bouche très naturellement! On dirait Dana tiens...
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