HEY HEY TOI ! Oui toi, pas ma grand-mère ! J’me présente, je suis Tom, enfin tu dois sûrement le savoir, à part si tu es nouveau, tu es là depuis quand dis-moi ? « J’suis là depuis… BAH ATTENDS ! Soit pas si pressée, faut que j’compte ! Donc, j’disais… Je suis là depuis que j’ai douze ans donc ça fait… Ouais j’suis nulle en maths et alors ? J’crois que ça fait cinq ans, presque six. », ouais j’me disais bien avec ta tronche de babouin constipé… OSEF ! On est ici pour faire connaissance non ? Alors tiens, racontes moi la plus grosse connerie que tu n’ai jamais faite ? « La prochaine fois que tu m’insultes j’me ferais la promesse de te le faire regretter OKAY ? Ma plus grosse connerie ? Naître ? Non, j’rigole, ça c’est juste ma plus belle réussite. Donc, ma plus grosse connerie ? J’sais pas, j’suis sage comme une image ! (et tu n’as pas d’autres choix que d’y croire, j’me sens puissante !) ». HAAAAAN et bah tu sais quoi ?? Tu ne m’impressionnes pas du tout, et ouais ! T’as jamais participé à une de nos interventions avec Jerry ? Un flashmob ? Une bataille de farine et d’œuf ? « Neveeeer ! Mais la prochaine fois, invite moi, j’suis opééé ! », ouais ouais, j’espère te voir à la prochaine ! Bon bon… Sinon, c’est quoi ton plus grand défaut ? « Mon plus gros défaut c’est de n’avoir aucun défaut. Pas facile à vivre avec tous les jours. », ah ouais.. Moi je dirais que tu en as plus que ça, de défauts, surtout sur le visage, ton surnom ce n’est pas calculator ? Bref, et sinon, ta plus grande qualité ? « CALCULATOR ? S’pèce de BIP ! T’as pas confondu avec toi, là ? Bref, ma plus grande qualité c’est que je n’ai pas de défauts. Ouais ouais ouais ! », comment tu te valorises trop ! Ce n’est pas pour te casser, ou si, mais bon, t’as rien d’exceptionnel, ah si ? Et quoi donc ? « Je suis exceptionnelle moi-même, ça t’suffit pas ? », bah écoute, si tu le dis hein… Dis tu n’aurais pas vu Jerry ? Il est tout le temps en retard !! ARGH ça m’énerve ! Tu ferais quoi à ma place, l’embrocher quand il arrive ou lui sauter dans les bras ? « TOUCHE PAS A LA SOURIS VIEUX CHAT QUI PUE LE PISSENLIT –remarque la rime mon pote- », moi je ne ferais pas ça, en fait je ne vais rien faire parce qu’il ne va pas venir, gogole ! Bon et bien tête de bite, je vais te laisser, ce n’est pas la dernière fois qu’on se croise, je t’ai à l’œil maintenant, prend garde à tes fesses !

ton pseudo : leave ya, parce que ça ressemble à Liviah et c’est comme ça qu’on m’appelle le plus souvent. Mais vous pouvez m’appeler Lili ou Olivia ● ton âge : Je n’ai pas d’âge, j’suis immortelle, susuuuuu ! LIKE A BOSS. Bon, j’ai 18 ans à part ça. ● comment as-tu découvert le forum? : DEXROOOOOW, mon lapinou et le moutooon ● présence : beaucoup/7 étant amoureuse de mon ordi, j’risque de beaucoup être là, ça varie entre 5 et 7 on va dire.● ton avatar : naomi scooooooooooott. ● tu es : un scénario inventé ? (a) Ce personnage est né d’une idée de lien avec mon Pumba Mais bon, après tout le reste est inventé. ● crédits : tout sur tumblr. J’sais, c’est hyper vague mais j’ai tout retenu, shame on mee! crazy bunny pour le gif irl ● ze secret : j’ai pas encore luuuuu (a) ● un dernier mot : j’suis trop bonne, weeesh *out*

« Elle est où maman ? » Voilà deux jours que je n’avais pas vu ma maman et ce n’est pas normal. Mon école étant située assez loin de la maison, je suis obligée d’y aller en voiture. Mon père me dépose le matin et ma mère vient me chercher l’après-midi. Et elle n’était pas venue. C’est la mère d’une de mes copines qui m’a ramenée à la maison en me disant que je devais rester forte. D’accord, mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il se passe. « Je te l’ai déjà dit, Katalina… » « Je sais, mais j’ai pas compris. Pourquoi elle est pas là ? » Mon père m’a plus clairement expliqué et j’ai regretté d’avoir demandé autant de détails. Ma mère était sur le chemin entre son travail et mon école quand elle s’est fait enlever par un groupe de j’sais pas quoi. Et ça, c’était il y a deux jours. Depuis, il s’en ai passé des choses. Mon père fait des allers retours incessants entre le commissariat/la gendarmerie/la maison des militaires/je ne sais pas où et la maison. Il ne veut pas me laisser seule qu’il dit, mais franchement, j’préfère être seule à la maison pendant qu’il aide aux recherches de ma maman. Mais comme j’ai même pas encore onze ans, il a peur. Moi, j’ai peur pour maman. Est-ce qu’elle va bien ? J’ai demandé ça à mon papa, il a dit qu’il sait pas mais qu’il espère. Puis, un jour, y’a beaucoup de policiers qui sont venus à la maison parce que papa il a reçu une lettre. Une lettre de raison, je crois. Non ! De rançon. Les gens qui ont pris ma maman ils veulent de l’argent pour nous la rendre. Mais moi je veux pas ! Ma maman c’est pas à manger ou des vêtements, on l’achète pas. En plus, c’est eux qui nous l’ont volée au début, alors pourquoi les policiers ils vont pas leur dire que c’est pas bien ? J’ai demandé ça à mon père, il m’a répondu que c’est parce que les voleurs ils sont bien cachés et qu’on les trouve pas. Ouais bah moi aussi j’suis forte à cache-cache, j’suis sûre qu’on peut les trouver.

« PAPAAAAAA ! PAPA REGARDE C’EST MAMAN A LA TELE ! PAPAAAAAA ! » Mon papa il est venu en courant à côté de moi et il a vu ma maman dans la télé. Il s’est mis à pleurer. Quoi ? Mais pourquoi il pleure ? On a retrouvé maman, non ? Il devrait être content ! « Papa, pourquoi tu pleures ? Elle revient quand maman ? » Peut-être que justement, il est très content parce que ça fait au moins trois mois qu’on a pas vu maman, alors il est tellement content qu’il pleure. Il se baisse pour être à ma hauteur et il me prend dans ses bras. Mais quoi ? Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Je me mets à pleurer aussi mais c’est parce que je ne comprends rien. « Elle ne va pas revenir. Ou alors dans très longtemps, ma chérie. » Il a éteint la télé mais moi je voulais pas. Depuis trois mois, c’est la première fois que je voyais ma maman et je voulais encore la voir. Je me souviendrais toute ma vie de cette vidéo. On voyait maman dans la forêt, elle était assise par terre avec d’autres gens que je connais pas. Ma maman elle pleurait et elle était devenue toute mince. Les méchantes personnes qui l’ont volée ils lui ont pas donné à manger et ça me rend triste. J’ai demandé à mon papa pourquoi elle va pas revenir et il a dit que c’est parce qu’on a pas assez d’argent. Moi, je voyais pas le rapport mais j’ai pleuré parce que mon papa pleurait.

Puis un jour, c’était mon anniversaire. J’avais onze ans. Mon papa il a souri ce jour-là, et j’étais contente parce que ça faisait longtemps. La sœur de mon papa, tante Gina, est venue à la maison pour aider mon papa à s’occuper de moi. Elle m’a dit que c’est parce que papa il aide la police mais je vois bien que la police ne fait rien. J’ai entendu parlé mon papa et ma tatie un jour et il a dit qu’il ne sait pas comment me faire comprendre que ma maman ne reviendra peut-être jamais. Ma tatie lui a répondu « Ne lui enlève pas son innocence. Tant qu’elle voit sa mère vivante, elle y croit. Et tu as besoin d’y croire aussi. » J’aime bien ma tatie. Le jour de mon anniversaire elle m’a demandé ce que je veux comme cadeau et j’ai répondu que le plus beau des cadeaux ce serait que ma maman revienne à la maison. Elle me manquait beaucoup beaucoup. Et mon papa s’est mis à pleurer, encore. Alors j’ai cru qu’il était jaloux de maman et je lui ai fait un bisou avant de dire « Papa, je t’aime beaucoup tu sais ? T’es le meilleur des papas. » Il a souri et m’a fait un bisou avant d’essuyer ses larmes. « Tu es ma force. » qu’il m’a répondu.

Puis un jour, ma maman est morte. Ouais, je l’ai vu à la télé. Je regardais les dessins-animés parce que papa m’a dit de le faire et là, tout d’un coup « FLASH INFO SPECIAL ». Les otages ont été tués. Et là, j’ai compris. Ma maman ne reviendra plus jamais, je ne la reverrais plus jamais. Et j’ai pleuré.

« Kate, ma chérie… » Quand mon père commence sa phrase par ça, c’est que ça n’annonce rien de bon. Et franchement, je ne suis pas d’humeur à recevoir –encore- une mauvaise nouvelle. Je ne suis d’humeur à rien, à vrai dire. Je fais comme s’il n’était pas là et je continue à faire à manger pour ce soir. « Katalina. » Là, il commence à s’énerver parce que je l’ignore. « Ecoute Kate, je sais que c’est dur en ce moment, ce n’est pas bien pour nous de rester ici. On y repense trop, ça fait mal. » Je détourne mon attention de la gazinière et le regarde en fronçant les sourcils. « Qu’est-ce que tu veux dire par « ce n’est pas bien de rester ici » ? Tu veux qu’on déménage ? » Je ne sais si c’est ce qu’il sous-entendait mais si c’est le cas, je refuse catégoriquement. Déménager et quitter la maison qui m’a vue grandir, hors de question. « Oui. Je pense que c’est mieux pour nous. » Je pose la main sur mon front, avec une expression dramatiquement théâtrale. Ce n’est même pas pour exagérer, ça a juste été ma réaction. « QUOI ? MAIS PAPA ! Non ! Pourquoi tu veux partir ? Tu veux qu’on l’oublie c’est ça ? Et tu veux partir où ? Non non non non non ! C’est n’importe quoi ! » J’ai hurlé sur mon père et je crois bien que c’est la première fois de ma vie que j’hausse le ton devant lui. Vu son regard, oui, c’est la première fois. Mais je ne veux pas partir. « Tu n’as que douze ans Katalina, tu n’as pas d’autres choix. Et ne pense que je veux oublier ta mère. Je ne l’oublierais jamais, est-ce que tu comprends ça ? » Et là, pour je ne sais quelle raison, je me mets à pleurer. Oui bon, je sais très bien pour quelle raison : penser à ma mère ça me fait toujours pleurer. « Alors pourquoi tu veux partir ? » Je sens que ce qui est en train de cuire est en train de brûler mais je m’en fiche. De toute façon, je n’ai plus faim. « Chérie, depuis qu’elle est… partie, tu n’es plus la même, tu te renfermes sur toi-même et je pense qu’il te faut un nouvel environnement. Tu sais, tu vas bien t’y plaire à Jerrytown... » « TOUT CE DONT J’AI BESOIN C’EST D’UNE MERE ! » Je pleure encore plus et je m’enfuis vers la chambre de mes parents. De mon père. Les vêtements de ma mère sont encore là, j’attrape un foulard et je le sens. L’odeur de ma mère est encore incrustée. Deux mois plus tard, nous avons déménagé à Jerrytown. A peine étions-nous arrivés que j’en avais déjà marre de cette ville. Les gens sont tous fous ici, ça m’énerve. Je veux retourner à Villacencio, dans ma Colombie. Rien à foutre des terroristes, des meurtriers et de je ne sais quoi. Des psychopathes, y’en a partout alors je préfère rester en Colombie. En plus, personne ne m’aime ici. J’ai pas d’amis.

« Hey toi là ! » « Oui ? » « T’es moche de naissance ou comment ça se passe ? » Voilà quatre ans que j’ai emménagé à Jerrytown et voilà quatre ans que j’me prends des remarques dans ce genre. Etant considérée comme « une intello » je n’ai pas beaucoup d’amis. A vrai dire, je n’en ai pas du tout. Il y a bien les habitués de la bibliothèque qui me disent bonjour en chuchotant mais c’est tout. Vous savez, on dit qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné mais c’est faux. Je suis seule et ça ne me plaît pas. J’envie tous ces gens qui ont pleins d’amis et qui n’ont pas peur d’aller en cours le matin. Parce que ouais, moi j’ai peur. J’en ai marre de me cacher quand j’arrive pour ne pas qu’on m’insulte. En plus, tout le monde se moque de mon accent. Pourtant, j’étais fière de mon accent. Mais j’étais naïve en fait. Non mais vraiment ! J’vous explique.

L’année dernière, avec le succès de la série Glee, je me suis dit qu’en entrant dans le Glee club du lycée, je me ferais quelques amis. Peine perdue. Il y a bien une fille qui était très gentille avec moi, mais elle est un peu nunuche. J’veux pas la critiquer, je ne suis pas bien placée pour le faire, mais elle est fatigante aussi. M’enfin, au fond, je l’aime bien. C’est la première à avoir été gentille avec moi dans ce lycée. Et il y avait ce mec, Preston. Je ne savais pas trop quoi penser de lui, en fait. Quand on était que tous les trois, avec Nora, il était hyper gentil avec moi, vraiment. Au bout d’un moment, j’ai même fini par le considérer comme mon meilleur ami. Mais, il avait un côté que je n’appréciais pas spécialement. Quand il y avait d’autres personnes, il faisait comme s’il ne me connaissait pas, ou alors il me parlait mal. Je comprenais qu’il pensait à sa réputation et qu’il avait besoin de se faire des amis. J’étais dans le même cas, à vrai dire, mais je ne comprenais pas qu’on puisse aller jusque-là pour un peu de reconnaissance. Alors, j’ai décidé de faire comme lui. Juste avant la fin de l’année, j’ai quitté le Glee club et j’ai décidé de ne plus adresser la parole à Preston.

Pendant l’été j’ai fait un travail sur moi. The new Katalina is born.

Dana. Cette meuf, c’est trop ma pote. Je l’ai rencontrée à la rentrée et elle ne m’a pas insultée. Elle aurait pu, tu vois, parce que c’est toujours comme ça qu’on me parle ici mais non. Elle a même été… gentille. M’enfin, j’crois que c’est parce qu’elle était nouvelle et elle ne voulait pas se faire que des ennemis. J’dis ça parce qu’elle a pas beaucoup d’amis Dana. Elle m’a moi c’est déjà beaucoup, mais bon. Bon, j’vous explique. Dana, c’est pas une meuf gentille à la base, comme moi. Enfin comme moi maintenant, parce qu’avant j’étais gentille. Mais j’ai compris qu’à force d’être trop bon, on te prend pour un con. Ouais, alors maintenant c’est les autres les cons. J’ai peut-être pas beaucoup d’amis, enfin, pas des vrais, mais au moins, on ne m’insulte pas dès que j’arrive le matin, on ne me renverse pas les plateaux sur la gueule. Enfin ouais, on me respecte. Et si pour qu’on me respecte, je dois être une totale bitch, bah okay ! Y’a des gens qui lâchent leurs potes pour essayer d’être amis avec moi, alors qu’avant c’est moi qu’on lâchait. J’vous dis pas comment j’suis fière. J’ai une telle confiance en moi maintenant que mon père a du mal à me reconnaître. J’m’en fiche, j’ai mon Pumba. Ouais, Pumba c’est Dana. Pourquoi je l’appelle comme ça ? Je peux vous l’expliquer.

Un soir, j’étais complètement bourrée et j’me suis mise à chanter dans la rue. « Il en faut peu pour être heureuuuuuuuuuuuuuuuux, vraimeeeeeeeen trèèèèèèès peu pour être heureuuuuuuuuuuux, oui oui oui oui oui ouiiiiiiiiiiiiiii ! » « Bon euh Baloo ! Tu peux te ta gueule un peu ? » Et depuis ce jour-là, Dana a décidé de m’appeler Baloo. Et comme j’voulais pas être un gros ours, j’me suis dit que j’allais lui trouver un surnom de grosse cochonne. J’voulais l’appeler Peggy au début, comme Peggy la cochonne, mais franchement, j’aime pas la grosse Peggy, alors j’ai dit Pumba. Parce que Pumba c’est un phacochère et que ça ressemble à un cochon ces bêtes-là. Enfin bref, Baloo et Pumba, les meilleures amies, règnent sur le lycée. J’ai eu ma revanche.

Oh, et vous vous souvenez de Preston ? Ouais le mec qui était soi-disant mon ami mais qui m’a abandonnée pour s’faire des potes. Bah, il en est toujours au même point. Il a pas réussi à se faire des amis. Enfin, il en a. J’le vois rarement seul dans les couloirs. Mais j’suis contente de voir qu’il m’a abandonné pour rien. Ma revanche n’en est que plus belle. Un jour, je suis passée devant lui et je l’ai entendu demander à ses potes comment je m’appelais. Il ne m’a pas reconnue, il m’a prise pour une nouvelle ! Ça m’a vachement vexée, ça. Lui, plus que les autres, aurait dû me reconnaitre. « Katalina et elle est pas nouvelle. » Je lui avais dit ça assez froidement en me postant devant lui, les mains sur les hanches. « T’étais mieux avant. » MAIS POUR QUI IL SE PREND CET ABRUTI ? Oh, et si vous voulez tout savoir, Nora je lui parle toujours. Enfin, des fois. Bon, pour tout vous dire, elle nous suit partout Dana et moi, mais on ne la vire pas. Elle est gentille, quand même.