JERRY GAULAY TRAYFOR
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 somebody that i used to know ♪ • alexander ♥

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MessageSujet: somebody that i used to know ♪ • alexander ♥   somebody that i used to know ♪ • alexander ♥ I_icon_minitimeVen 13 Avr - 21:24

Alexander Ҩ Lou
« but you didn't have to cut me off, make out like it never happened and that we were nothing. and i don't even need your love but you treat me like a stranger and that feels so rough... you didn't have to stoop so low, have your friends collect your records and then change your number ! i guess that i don't need that though... now you're just somebody that i used to know... »


« Devine qui c’est… ? » me murmure une voix suave à l’oreille. Je souris tandis que des mains se posent sur mes yeux, me rendant momentanément aveugle. « Tu comptes me faire la même plaisanterie à chaque fois ? » « Peut-être bien… » « Alexander ! » « Je continuerai jusqu’à la fin de ma vie ! » rit-il en me serrant soudainement contre lui, dévorant mon cou de baisers, ce qui me chatouille. Je ris aux éclats, me débat dans ses bras. « Arrêtes ! Arrêtes çaaaa ! » Il s’arrête et me tourne face à lui, son habituel sourire en coin sur ses lèvres. « Jusqu’à la fin de ta vie ? » « Ouais m’dame ! » « Mon Dieu, je vais en baver alors… » je lâche dans un souffle, souriant légèrement, avant de poser mes lèvres sur les siennes. Il me serre contre lui, prolongeant mon baiser. Puis il me sourit, passe une main dans mes cheveux. « Mamaaan debout ! » prononce t’il d’une voix enfantine, tandis qu’un rire d’enfant résonne dans la pièce…

« Mamaaaaaaan ! » J’ouvre les yeux. Je suis sur le canapé de ma mère, dans son salon. Eléa est devant moi et me secoue en riant, me caressant les cheveux. Je rassemble mes esprits et sourit à ma princesse. « Coucou toi ! » « Coucou toi ! » répète t’elle de sa petite voix. Je m’assois sur le canapé qui me servait de lit et tire soudainement Eléa contre moi, la chatouillant et lui faisant des bisous péteurs sur le ventre. Elle se tortille en riant et en hurlant. Je ris aussi, sans m’arrêter pour autant. Je veux oublier le rêve que je viens de faire, alors je me concentre sur ma fille, jouant avec elle. Même si je ne l’élève pas et ne vit pas au quotidien avec elle, je l’aime tellement… Je suis folle de mon bébé, c’est mon petit rayon de soleil. C’est en partie pour elle que je ne me suis pas jetée sous une voiture après le départ de son père. « Mais c’est quoi tout ce bruit dès le matin ? » J’arrête de taquiner Eléa pour me tourner vers ma mère qui nous contemple avec un regard faussement sévère mais un sourire tendre. Eléa descend du canapé et cours vers sa grand-mère. « Mamiiiiie ! Ai réveillé maman moi ! » « C’est bien mon cœur. » Je me lève, m’étirant et étouffant un bâillement. « Bien dormi ? » Je souris à ma mère. « Oui… » « C’est un petit oui, ça. » « Tu te fais des films. » je lâche avec un sourire en levant les yeux au ciel. Le regard de ma mère se transforme en rayon X tandis qu’elle m’inspecte minutieusement. Je détourne le regard et entreprend de plier la couverture qui gît sur le canapé. Ma mère me connaît trop bien, et je déteste ça. Vraiment. « Lou… Tu sais que je l’ai encore vu ? » « Il reste du café ?! » Ma voix est faussement enjouée et un grand sourire fend mon visage. Sourire qui se ratatine face au regard de Jedi de ma génitrice. Je me pince les lèvres, elle sait pourtant que je ne veux pas en parler… « Je m’inquiète pour toi. » « Je vais bien ! » Bientôt, je vais m’enregistrer sur un magnétophone et leur passer en boucle, plutôt que de me répéter ! « Lou-Swazik, ne mens pas à ta mère ! Tu es ailleurs depuis que tu sais qu’il est de retour en ville. Puis tu ne vas pas pouvoir l’éviter ad vitam eternam ! » « Ah ! Ne commence pas avec le latin hein ! » je marmonne « je vais très bien, arrêtes de t’inquiéter. » Je me dirige vers la salle de bain. Avant de fermer la porte, je regarde ma mère. « Puis je ne l’évite pas. Je m’en fous. Je me fiche d’Alexander. » Je referme la porte en lâchant un soupir.

Je me fiche d’Alexander… C’est ce que je répète depuis trois ans mais je sais que c’est un mensonge. Le rêve que je viens de faire le prouve. Ce n’est pas réellement un rêve d’ailleurs, mais plutôt un souvenir. Je n’arrive pas à l’oublier et pourtant, je le déteste tellement de m’avoir laissé ! Ma mère a raison, je vais mal. Et ça, depuis trois ans. Alexander m’a sauvagement arraché le cœur, au final. Ca me fait mal à chaque respiration, chaque souffle. C’est idiot, non ? De souffrir autant pour un garçon, je veux… C’est idiot. Surtout quand ce garçon vous a abandonné depuis trois ans. Je sais que je dois tourner la page mais j’en suis incapable. Je ne suis pas aussi forte que j’aimerais le croire. J’essuie une larme qui roule sur ma joue et me regarde dans le miroir. Pitoyable ! Allez Lou, reprends-toi, merde ! Il n’en vaut pas la peine. Il n’en vaut plus la peine… Je secoue la tête et fini de me préparer : un jean moulant mais pas trop, un pull long décolleté en V, des bottines à talons. Je coiffe mes cheveux, les laissant libre sur mes épaules et me maquille légèrement. Légèrement, car je ne suis pas fan de maquillage. Je n’ai jamais été un pot de peinture, loin de là. Le naturel, ça me va vachement mieux. Je joue quelques secondes avec le pendentif que j’ai autour du cou. C’est un cadeau d’Alexander, c’était à l’occasion de nos un an… Ce collier représente tellement pour moi que je n’ai jamais réussi à le jeter. J’inspire. Bon. Maintenant je dois quitter la maison en évitant ma mère, sinon elle va vouloir me parler de LUI et je ne veux pas. Je passe la tête en dehors de la salle de bain. Pas de Molly Neverson en vue. Je m’avance discrètement jusqu’au salon. No mother en vue, juste Eléa qui regarde les dessins animés. Youhou, Dora l’exploratrice, we di dit ! Faut que je songe sérieusement à enseigner à ma fille ce qu’elle doit éviter de regarder. Je dépose un baiser sur son crâne, comme à chaque fois que je m’en vais. « Mamiiiiie ! Y’a maman ! » Oh ! Ma mère est une garce ! Oser se servir de ma fille comme sonnette d’alarme ! Je cours presque jusqu’à la sortie, alors que j’entends les pas furieux de ma mère se rapprocher. « Je vais être en retard au boulot, à plus m’man ! » et je claque la porte.

Je marche d’un pas vif, l’air frais me fouettant le visage. J’adore marcher avant d’aller au boulot, ça me détend. J’adore marcher tout court. Ca me permet de réfléchir, de remettre de l’ordre dans mes pensées. Marcher ou courir… C’est un moyen comme un autre d’évacuer la pression. Un peu comme une cocotte-minute. Le fait de relâcher la pression hein, pas de courir ! Vous imaginez une cocotte-minute qui court ? Moi non. « Don’t forget me, I beg… » Je sors mon téléphone de ma poche et sourit en voyant le nom de Shiloë s’afficher. Je décroche et m’exclame d’une voix enjouée: « T’es déjà débout ? » « A t’entendre, on dirait que je passe ma vie à dormir ! Tu vas bien ? » « Très bien, et t… ? » « Ne mens pas ! » « Mais pourquoi tout le monde pense que je mens ?! » je lâche d’un ton exaspéré. D’accord, je mens, mais ils pourraient faire semblant de me croire, non ? Merde alors, j’en ai marre. Je ne suis plus une enfant, si je dis que je vais bien, je vais bien. « Parce que Tartempion est en ville. » « Mais je me fous de Tartempion, bordel ! » « Le fait que tu deviennes vulgaire me prouves le contraire… » « Ca va, je vais pas me jeter sous une voiture ou m’ouvrir les veines. Je vais bien, tout va bien. Faut quoi, que je danse la macarena au milieu de la rue pour vous le prouver ? » « Euh… Ouais ? » Je ris légèrement et commence à chanter la macarena dans le téléphone, tout en esquissant un petit pas de danse dans la rue. « Dale a tu cuerpo alegria Macarena, que tu cuerpo es pa’ darle alegria y cosa buena ! Dale tu cuerpo alegria, Macarena… HEEEY MACARENA ! » J’entends Shiloë rire à l’autre bout du téléphone. Des moments de folie comme celui-là, j’en ai rarement. Avant, j’en avais souvent. Avant j’étais drôle, je passais mon temps à déconner. Puis Alexander est parti, et il a emporté mes rires avec lui. « LOU ! Tu m’écoutes ?! » « Hein ? » « Tu vois que tu vas pas bien, tu pars dans tes pensées brusquement ! » « Tu me pompes l’air Shilo’, et je suis gentille encore. » « Tu ne vas pas pouvoir l’éviter éternellement tu sais ? Il va bien finir par se rendre compte que tu es encore là. » « La ville est grande. » « Tu vas bien finir par lui tomber dessus un jour ! » « Si tu le dis… » « Lou-Swazik Neverson ! Arrêtes ça tout de suite, tu… » « Désolée, la rue passe sous un tunnel, je ne t’entends plus. » je marmonne en raccrochant. Je m’en veux de lui sortir une excuse aussi foireuse mais merde ! JE NE VEUX PAS PARLER DE LUI ! Pourquoi personne ne veut le comprendre ? Ce n’est pas compliqué pourtant. Mais non, ils ont décidés de tous se mettre à parler du sujet tabou. Et ça m’énerve. Je m’énerve de réagir de cette façon. J’ai envie de me gifler, voilà. Mon portable vibre, sms de Shiloë. « me faire le coup du tunnel, t’es sérieuse ? tu vas morfler ! ceci dit, je t’aime quand même ♥ » Je souris et m’apprête à lui répondre mais je trébuche sur une dalle mal fixée…

Je me sens partir en avant, ce qui m’arrache un cri. Heureusement pour moi, j’atterris contre le torse d’un passant, le heurtant de plein fouet. Je lâche un très gracieux : « Mais aïe, putain de bordel ! » puis me mords les lèvres. Je suis dans les bras d’un inconnu, collée contre lui, ce qui fais que nous ne pouvons pas voir le visage l’un de l’autre. Ses mains se sont machinalement posées sur mes hanches quand je lui ai gracieusement atterri dessus. « Oh je suis désolée… » je commence tout en posant mes mains sur son torse pour me décoller légèrement de lui « je ne regardais pas où j’allais et je… » Mes mots meurent sur mes lèvres tandis que je manque de m’étrangler en reconnaissant cet inconnu pas si inconnu que ça. « Alexander… » je souffle difficilement. La surprise me cloue sur place, je me sens incapable de bouger. Trop de pensées se bousculent dans ma tête. Je reste là, à le fixer comme une conne. J’en oublie même que je suis dans ses bras, mes mains sur son torse, les siennes sur mes hanches. J’ai l’impression d’être face à une apparition… Et ça fait mal, très mal. Encore plus que d’habitude. J’ai le gorge si nouée que je ne peux pas parler, et mon estomac est en train de jouer les montagnes russes. Youhou, un looping ! Mon portable, que je tiens toujours, vibre soudainement contre le torse d’Alexander et me sors de ma torpeur, me ramenant brutalement à la réalité. Je recule brusquement d’un pas, comme électrisée. « Don’t forger me, I beg… » Connasse de sonnerie ! C’est ma mère… Je rejette l’appel, parce que je sais que si je décroche, je vais m’effondrer. Réagis Lou, réagis ! Mais je n’y arrive pas. Le voir là, en face de moi, si proche après trois longues années me paralyse totalement… J’aimerais lui hurler tellement de choses que rien ne vient. « Tu… » Je m’interromps. Je suis censée lui dire quoi, hein ? Moi qui pensait pouvoir l’éviter pendant un moment, il a fallu que je lui tombe littéralement dans les bras… Mon cœur bat la chamade, j’ai l’impression de manquer d’air. Je joue nerveusement avec mon collier, ce qui a toujours été un signe de malaise croissant chez moi. D’habitude, faire tourner le pendentif entre mes doigts me détends, me calme, mais pas là… Au contraire, ça ne fait qu’augmenter ma nervosité. Surtout lorsque je prends conscience que c’est le collier d’Alexander que j’ai autour du cou. Alors machinalement, j’arrête de jouer avec, comme brûlée vive par ce rappel. Je passe une main dans mes cheveux. Mon cœur continue de battre douloureusement vite. Bordel. Je ne pensais pas que ça ferait si mal de me retrouver face à Alexander.

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